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Est-ce que le VPH reste à vie
Symptômes des infections par les VPH à risque élevé de cancer – Une infection par les VPH à risque élevé de cancer n’entraîne généralement pas de symptômes. Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine ces infections au bout de plusieurs mois.
Chez la plupart des femmes, la présence du virus est impossible à détecter après 2 ans. Chez une minorité de femmes infectées, l’infection peut cependant persister plus de 2 ans et entraîner des lésions au col de l’utérus. Ces lésions peuvent causer des saignements vaginaux anormaux, par exemple au moment des relations sexuelles.
Chaque année, au Québec, environ 300 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus.
Comment savoir si on est porteur du papillomavirus chez l’homme
Le VPH cause-t-il les verrues anogénitales? – Certaines infections à VPH, surtout les types 6 et 11, peuvent causer des verrues dans la région anogénitale. Ces dernières sont généralement de la couleur de la peau, souples au toucher et peuvent ressembler à de petites protubérances plates ou à des excroissances semblables à des choux-fleurs.
- Elles sont généralement indolores, mais elles peuvent causer des démangeaisons.
- Elles apparaissent généralement à plus d’un endroit et peuvent être regroupées en masse.
- Parfois, les verrues anogénitales peuvent être présentes sans être visibles si elles sont internes (p. ex.
- À l’intérieur du vagin ou du rectum) ou si elles sont sur la peau, mais tellement petites qu’elles sont invisibles.
Les verrues anogénitales ne se transforment pas en cancer. Si vous êtes actif sur le plan sexuel, vous devriez vous faire examiner régulièrement. Si vous croyez avoir des verrues, vous devriez en parler avec un professionnel de la santé.
Où vit le papillomavirus
On peut retrouver ces virus au niveau de la peau mais aussi des muqueuses, en particulier génitales. En fonction des virus et de la localisation anatomique où on les observe, les différents HPV peuvent être responsables de lésions bénignes ou malignes.
Comment ne pas avoir le papillomavirus
Comment éviter d’être infectée par les Papilloma virus | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO) Si l’on n’a pas de rapports sexuels, la probabilité de contracter un ou des Papilloma virus est très faible voire nulle. Les sujets vierges sont à priori « naïfs » vis-à-vis des HPV.
Naïf signifie que notre système immunitaire n’a pas pris « contact » avec les Papilloma virus et n’a donc pas développé de défenses spécifiques. La prévention de l’infection par les Papilloma virus, (en dehors de l’abstinence) passe donc par la vaccination. Elle est d’autant plus efficace que le sujet est dit naïf, c’est-à-dire n’a pas rencontré le ou les Papilloma virus.
D’où l’intérêt de vacciner tôt dans la vie, les jeunes filles avant tout contact sexuel, afin d’arriver avant que le virus ne s’installe. En France la recommandation pour la vaccination : La population cible du vaccin Papillomavirus est la cohorte complète des filles et désormais des garçons âgés de 11 à 14 ans et en rattrapage les Jeunes gens avant l’age de 20 ans.
- Afin de centrer la vaccination sur les populations où elle est le plus efficace : celles n’ayant pas encore rencontré le ou les virus.
- Les vaccins agissent en provoquant la production d’anticorps qui empêchent les virus de pénétrer dans les cellules de la filière génitale, mais une fois le virus en place, ils ne peuvent empêcher son développement, d’où l’intérêt de vacciner des populations dites naïves.
- Ces vaccins ne sont pas actifs sur tous les papilloma virus :
Le vaccin bivalent Cervarix (du laboratoire GSK) est actif contre les HPV 16 & 18 Le vaccin quadrivalent Gardasil® (du laboratoire MSD Sanofi-Pasteur) est actif contre les HPV 6, 11, 16 & 18. Plus récemment le vaccin Gardasil® 9 ou nonavalent qui est actif sur les HPV 6,11,16,18, 31,33,45,52,58
- Rappelons que les virus HPV 16 & 18 sont responsables de prés de 70 à 80% des cas de cancers du col en France et dans le monde, la vaccination ne protège donc pas contre 100% des cancers et justifie donc que l’on continue le dépistage même dans la population vaccinée,
- Ces Vaccins sont :
- – efficaces : (ils protègent réellement contre les souches virales qu’ils contiennent) évitant ainsi les lésions précurseurs des cancers (qui les précèdent)
- – surs : ils n’augmentent pas (sur plusieurs études indépendantes réalisées dans différents pays européens dont la France) le risque de maladie auto-immunes des sujets vaccinés ou de maladie chronique
- – utiles :
- * en évitant un grand nombre d’intervention médicales et chirurgicales (conisations / Lasers) qui peuvent avoir des conséquences sur la qualité de vie des patientes et un cout économique et social
- * en protégeant par effet de masse (dit de troupeau) la contamination des sujets de même âge non vaccinés en réduisant la « circulation » du virus.
: Comment éviter d’être infectée par les Papilloma virus | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO)
Est-ce que le papillomavirus se voit sur une prise de sang ?
Le Papillomavirus humain en quelques mots Il n’existe pas de test sanguin permettant son dépistage. En termes de santé publique, les deux moyens de prévention du cancer du col utérin sont la vaccination et le dépistage des infections HPV du col utérin.
Comment le papillomavirus se transforme en cancer ?
Epidémiologie – Les papillomavirus humains ou HPV infectent les cellules épithéliales de la peau ou des muqueuses, et sont transmis par la dissémination de ces cellules lors de la desquamation. On distingue les HPV à bas risque, agents de lésions bénignes, des HPV à haut risque qui sont responsables de cancers.
- Les HPV affectant les muqueuses génitales sont transmis par voie sexuelle et sont fréquents, ceci dès le début de la vie sexuelle puisqu’ils sont détectés chez 1/3 des femmes entre l’adolescence et le début de la vingtaine.
- Les infections qu’ils provoquent, si elles sont communes tout au long de la vie adulte chez les femmes sexuellement actives, disparaissent souvent spontanément et sans signe clinique.
Mais l’infection va persister chez 3 à 10 % des femmes infectées, et parmi elles certaines développeront une lésion précancéreuse appelée néoplasie cervicale intra-épithéliale qui est un précurseur du cancer du col de l’utérus. Plusieurs années peuvent s’écouler entre le début d’une infection par un HPV oncogène et l’apparition d’un tel cancer.
Comment se guérir du papillomavirus ?
Ce que vous devez savoir sur le virus du papillome humain (VPH) et le cancer de l’anus Le virus du papillome humain (VPH) est un virus qui se transmet le plus fréquemment pendant les relations sexuelles. L’organisme élimine de lui-même la plupart des VPH.Toutefois certains types de virus peuvent provoquer une affection appelée dysplasie anale, qui peut ensuite évoluer en un cancer de l’anus.
D’autres types de VPH peuvent provoquer d’autres types de cancer ou peuvent entraîner l’apparition de verrues sur les organes génitaux ou l’anus (verrues anogénitales). L’infection par le VPH ne peut pas être guérie par des médicaments, mais l’immunisation permet de prévenir l’infection par certains types de VPH, notamment ceux qui sont le plus souvent à l’origine du cancer de l’anus.
L’utilisation systématique et adéquate des condoms permet de réduire, mais pas d’éliminer, le risque de contracter ou de transmettre le VPH durant les relations sexuelles anales, vaginales ou buccales, et en cas de partage de jouets sexuels. Le dépistage et le traitement de la dysplasie anale à son stade initial peuvent contribuer à prévenir l’apparition du cancer de l’anus.
- Si le cancer de l’anus est décelé et traité au stade initial, il est possible d’éviter que le cancer ne s’aggrave ou ne se propage.
- À propos de nos mots – CATIE s’engage à utiliser un langage pertinent qui parle à tout le monde.
- Les gens emploient différents termes pour décrire leur corps.
- Dans ce texte, nous utilisons des termes médicaux comme vagin et pénis pour décrire les organes génitaux.
Certaines personnes utilisent d’autres termes, comme parties intimes, queue ou trou frontal. CATIE reconnaît et respecte le fait que les gens utilisent les mots avec lesquels ils sont le plus à l’aise.
Est-ce que le VPH est curable
Peut-on traiter le VPH? – Bien qu’une infection à VPH ne se guérisse pas, les verrues, les lésions et les changements précancéreux ou cancéreux causés par le virus se gèrent ou se traitent. Aucun traitement ne permet de garantir que l’organisme est débarrassé de l’infection à VPH.
Certains traitements indiqués à l’égard des verrues anogénitales, comme la cryothérapie (enlever les verrues en les gelant), sont suivis dans une clinique ou au bureau du médecin tandis que d’autres, comme les crèmes d’ordonnance, peuvent être administrés chez soi. Il faut souvent répéter le traitement.
Le fait de ne plus voir la verrue ne signifie pas que l’infection à VPH est éliminée; le virus peut demeurer présent, ce qui signifie que vous pourriez avoir d’autres verrues sans être exposé de nouveau au virus. Chez la plupart des personnes, les verrues disparaissent d’elles-mêmes à la longue.
Les lésions et les changements précancéreux causés par des types de VPH à risque élevé peuvent être traités si les fournisseurs de soins de santé estiment que cela est nécessaire. Un grand nombre de ces infections s’éliminent sans traitement. Un petit nombre à peine d’infections persistantes à risque élevé deviendront des cancers.
Comme pour bon nombre d’autres cancers, le dépistage précoce est l’un des principaux facteurs d’un traitement qui porte fruit. Il faut discuter des traitements possibles avec un professionnel de la santé pour déterminer quel est le meilleur choix de traitement dans chaque cas.
Quelle sont les conséquences du papillomavirus
Certains HPV infectent les muqueuses génitales. L’infection est en général asymptomatique. Dans certains cas, elle peut entrainer des lésions pouvant évoluer en cancer dont le plus fréquent est le cancer du col de l’utérus.