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Quel est la cause de l’endométriose
Les facteurs favorisant l’apparition d’une endométriose – L’ se développe en présence de plusieurs facteurs concomitants (on dit qu’elle est multifactorielle). Selon les chercheurs, elle surviendrait principalement durant les règles, parce que des fragments d’endomètre remontent dans le pelvis en passant par les ( rétrogrades ).
des problèmes mécaniques qui peuvent obstruer l’appareil génital (ex. : anomalies du col utérin) ; une prédisposition génétique (risque familial de développer la maladie) ; des facteurs hormonaux (les lésions étant hormono-dépendantes) ; une réponse immunitaire et inflammatoire inadéquate de l’organisme, entraînant le développement des lésions.
On sait également que le risque d’avoir une endométriose est augmenté chez :
les femmes qui n’ont pas eu d’enfant ; celles qui ont des cycles menstruels courts et des règles abondantes.
En revanche, cette probabilité est diminuée chez les femmes utilisant une contraception orale.
Est-ce que l’endométriose est une maladie grave ?
Endométriose | Elsan L’endométriose est une maladie gynécologique qui provoque souvent des douleurs pelviennes chroniques ou des crampes intenses pendant les règles. Pour soigner l’endométriose, des traitements naturels, hormonaux voire de la chirurgie sont prescrits.
A noter que deux des principales complications de l’endométriose sont : l’infertilité et le cancer des ovaires. Le ministère des Solidarités et de la Santé s’est engagé dans la, Il faut dire qu’il y a urgence : selon les chiffres de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 10 % des femmes sont atteintes d’endométriose,
Cette maladie gynécologique, enfin reconnue par les institutions, est handicapante par les douleurs qu’elle provoque. Elle peut aussi engendrer des complications pour les femmes qui en souffrent. Le nom médical de la paroi interne de l’utérus est “l’ endomètre “. La plupart des cas d’endométriose sont diagnostiqués quand les femmes font état de douleurs pelviennes ou de crampes intenses pendant leurs règles à leur gynécologue. Endométriose et grossesse sont liées : l’endométriose est souvent diagnostiquée lorsqu’une femme a des problèmes pour tomber enceinte.
L ‘endométriose superficielle (dite aussi endométriose péritonéale ) qui se manifeste par le développement de fragments d’endomètre à la surface du péritoine de façon spontanée (endométriose superficielle). L ‘endométriose ovarienne, caractérisée par la présence d’un kyste endométriosique au niveau de l’ovaire. L’ endométriose pelvienne profonde, qui se manifeste par des lésions d’endométriose situées à plus de 5 mm en dessous du péritoine (ligaments utérosacrés, cul-de-sac vaginal postérieur, intestin, vessie) L’ endométriose digestive se caractérise par les adhérences de fragments d’endomètre au niveau des intestins, du côlon et du rectum. Il peut y avoir des cas d’ endométriose pulmonaire ou cérébrale,
La forme de l’endométriose ne reflète pas nécessairement le niveau de douleur ressentie, le risque d’infertilité ou les symptômes présents. Par exemple, une femme souffrant d’une endométriose profonde peut être asymptomatique, tandis qu’une femme atteinte d’une endométriose superficielle peut ressentir d’énormes douleurs abdominales.
Toutes les femmes qui ont leurs règles peuvent être atteintes d’endométriose. L’endométriose se manifeste dans la majorité des cas entre 25 et 40 ans, chez les femmes en âge de procréer. Toutefois elle peut également survenir chez des femmes plus jeunes. Cette affection peut persister après la ménopause chez certaines femmes, mais c’est très rare.
Le diagnostic de l’endométriose se fait rarement, en lien avec le fait que les douleurs menstruelles constituent un lieu commun admis par l’inconscient collectif. Il est important de souligner que l’ intensité de la douleur évoquée par une femme n’est pas nécessairement proportionnelle à la sévérité de la maladie.
Certaines femmes souffrant d’endométriose sévère et de lésions d’endométriose ne ressentent aucune douleur, tandis que d’autres, pourtant atteintes plus légèrement, peuvent souffrir de douleurs intenses ou d’autres symptômes. Pour savoir si vous souffrez d’endométriose ou d’une autre pathologie susceptible de provoquer des douleurs pelviennes, votre médecin vous demandera de décrire vos symptômes, notamment la zone où vous avez mal et le moment où les douleurs surviennent.
Il existe plusieurs examens permettant de diagnostiquer l’endométriose :
Un examen clinique : votre médecin palpe des zones de votre bassin à la recherche d’anomalies, comme des ou des cicatrices à l’arrière de votre utérus. Il est souvent difficile de détecter ainsi de petites zones d’endométriose, sauf si elles ont provoqué l’apparition d’un kyste. Une échographie : pour obtenir des images de l’intérieur de votre corps, un dispositif appelé transducteur est pressé contre votre abdomen, ou inséré dans votre vagin (il s’agit alors d’une échographie transvaginale). Une ne permet pas de diagnostiquer avec certitude l’endométriose, mais elle permet de visualiser les kystes associés à l’endométriose (appelés ” endométriomes ” par les médecins). Un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) : cet examen permet de créer des images précises des organes et des tissus. Dans certains cas, l’ est indispensable pour le traitement de l’endométriose, car elle permet de localiser précisément les fragments endométriaux.
L’obtention d’une absence de règles, appelée aussi aménorrhée, au long cours, est le traitement princeps (en première intention) de l’endométriose. L’endométriose peut bénéficier d’un traitement naturel : ainsi, chez de nombreuses femmes, les médecines douces, une alimentation équilibrée, des séances de relaxation, la pratique du yoga, des séances d’acupuncture, une prise en charge en, ou en peuvent permettre d’atténuer les douleurs. Un traitement hormonal est envisagé quand les symptômes deviennent handicapants. Les femmes doivent alors prendre la pilule sans interruption (contraceptifs oraux) ou porter un stérilet hormonal, afin de ne plus sécréter d’œstrogène. D’autres femmes peuvent avoir recours à une cure de ménopause artificielle, dans le même objectif.
Le traitement en dernier recours est l’intervention chirurgicale. Il ne s’agit plus aujourd’hui de pratiquer une, mais de proposer une prise en charge plus douce en supprimant les lésions d’endométriose. Ces interventions chirurgicales sont souvent difficiles à mettre en œuvre et ne doivent se pratiquer qu’en cas de lésions d’endométriose notables et de désir de grossesse inassouvi ou de symptômes très invalidants malgré un traitement hormonal bien conduit.
De nouveaux traitements moins invasifs sont aujourd’hui à l’étude. Dans la prise en charge des femmes touchées par l’endométriose, il faut tenir compte aussi des possibles effets secondaires notamment pour les femmes souhaitant avoir des enfants (dans ce cas, certains traitements comme les contraceptifs oraux ont pour effets “secondaires” d’empêcher de tomber enceinte).
Le traitement de l’endométriose expliqué par le Dr Donnez, gynécologue-obstétricien à la Polyclinique Urbain V à Avignon (Vaucluse). Il existe de nombreuses possibilités de traitements pour soigner les symptômes de l’endométriose (comme les contraceptifs oraux, interventions chirurgicales.) dont il ne faut pas négliger les possibles impacts en termes d’effets secondaires.
Mais au sens strict, médicalement, on ne sait pas la guérir ni la prévenir. Les deux principales complications de l’endométriose sont l’infertilité et un minime sur-risque (accru) de développer un, Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France.
Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
- Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
- Les causes de l’endométriose sont encore incertaines.
- Il s’agit d’une maladie multifactorielle avec notamment des causes hormonales et génétiques,
- L’endométriose provoque souvent des douleurs pelviennes ou des crampes intenses pendant les règles.
Mais chaque femme peut avoir des symptômes différents et cette maladie peut être aussi asymptomatique. Les conséquences de l’endométriose peuvent être des douleurs, l’infertilité (et le ). L’endométriose n’est pas une maladie grave dans le sens où elle n’engage pas le pronostic vital,
En revanche, certaines complications peuvent engendrer de graves désordres digestifs ou urinaires (un cancer des ovaires) ou l’infertilité. Au cours de l’endométriose, des fragments de tissu, proches de la muqueuse de l’utérus, se développent en dehors de la cavité utérine. Cela provoque une inflammation et la formation de tissu cicatriciel dans la région pelvienne et, rarement, dans d’autres parties du corps.
Ainsi, ces fragments peuvent se retrouver sur les ovaires, les trompes de Fallope, le vagin, voire le péritoine ou l’intestin. Rencontre avec le Dr Olivier Donnez, gynécologue à la Polyclinique Urbain V à Avignon, et Amélie, touchée par l’endométriose et aujourd’hui jeune maman. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Gynécologie chez ELSAN
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Comment savoir si l’on a de l’endométriose
Comment diagnostiquer l’endométriose ou l’adenomyose ? Quel professionnel de santé peut poser le diagnostic ? – L’interrogatoire de la patiente, quand il est bien mené, par les médecins généralistes, gynéocologues ou sages-femmes, doit pouvoir orienter le diagnostic : questions sur le type de douleur, son intensité, sa fréquence, sa durée et ce qui la soulage.
On doit également vous questionner sur les troubles associés : douleurs pendant les rapports sexuels, troubles digestifs, urinaires, saignements anarchiques, douleurs à la marche Un examen clinique (examen gynécologique) est souvent nécessaire pour aider au diagnostic et orienter la prescription d’une échographie ou d’une IRM.
Il peut inclure un toucher vaginal et/ou un toucher rectal, qui peuvent se révéler utiles avant une prise en charge chirurgicale pour préciser la nature ou l’anatomie des lésions et leurs retentissements. Cet examen ne sera pas pratiqué chez les jeunes personnes vierges.
Ces examens doivent bien sûr etre réalisés dans le respect des patient.e.s et de leur intimité, avec une information préalable sur la nécessité de ces gestes techniques et sur leur caractère parfois douloureux compte tenu de l’endometriose. Ils seront pratiqués après avoir obtenu le consentement de la personne.
Ils peuvent être stoppés si la douleur est trop importante et si la personne le demande. Selon les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), l’échographie pelvienne est l’examen de 1e intention pour le diagnostic de l’endométriose. En 2e intention, c’est l’IRM qui est proposée.
Est-ce qu’on peut guérir de l’endométriose
Le traitement de l’endométriose – Il importe de préciser d’abord qu’un traitement n’est pas nécessaire si la maladie ne se manifeste par aucun symptôme. Le traitement de l’endométriose est pluridisciplinaire et personnalisé, Il implique de prendre le temps de discuter avec l’équipe de soin sur les bénéfices et risques de chacun des traitements (le risque de rechute, les effets indésirables, par exemple).
- Réduire la douleur, c’est le premier objectif visé par les traitements de l’endométriose.
- Cela implique des médicaments antalgiques et, éventuellement, des traitements hormonaux.
- La mise en place d’un traitement antalgique et éventuellement hormonal ne nécessite pas d’attendre une confirmation d’endométriose par l’analyse d’un prélèvement.
Un diagnostic posé à partir des symptômes, d’une échographie par voie vaginale ou d’un autre examen d’imagerie suffit pour prescrire un traitement. On peut avoir recours à la chirurgie si ces traitements ne suffisent pas à éliminer la douleur, ou bien lorsque les effets indésirables de ces traitements sont importants.
En l’absence d’un désir d’enfant, le traitement hormonal diminue le risque de rechute après un traitement chirurgical. Le traitement chirurgical peut également être indiqué en cas de désir de grossesse ou lorsque les lésions gênent le fonctionnement normal des organes de l’abdomen (intestin, vessie, etc.).
L’endométriose se soigne, Les traitements peuvent soulager de manière durable, mais les rechutes ne peuvent être exclues d’où la nécessité d’un suivi médical régulier. Généralement, l’endométriose diminue et disparaît après la ménopause. Pour en savoir plus Pour améliorer la qualité de vie, il importe de mettre en place le plus tôt possible des traitements contre la douleur.
- Dans les cas de douleurs rebelles aux traitements, il peut être utile de s’adresser à un médecin spécialiste de la prise en charge de la douleur ( algologue ), dans un des nombreux centres antidouleur.
- Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, on peut aussi envisager l’acupuncture, l’ostéopathie et le yoga, en accompagnement des traitements médicamenteux.
- Pour en savoir plus
Après un diagnostic d’endométriose, et après la mise en place d’un traitement contre la douleur, le professionnel de santé propose souvent un traitement hormonal (pilule contraceptive ou autre) qui permet de ne pas avoir les règles tout en ayant un cycle.
- Ce traitement réduit les douleurs liées à la réponse hormonale des lésions d’endométriose.
- Il peut aussi stabiliser les lésions, voire diminuer leur volume.
- S’il est efficace et permet de vivre normalement, alors le traitement hormonal suffit (sauf en cas de désir de grossesse).
- S’il ne suffit pas, le médecin peut alors avoir recours à des traitements (les « analogues de la GnRH ») qui mettent les ovaires au repos (d’où le terme de « ménopause artificielle »).
Les règles (et le cycle) sont supprimées pendant la durée du traitement. À savoir : cette ménopause artificielle peut provoquer des effets indésirables (douleurs osseuses, bouffées de chaleur, sécheresse de la peau, etc.) souvent difficilement supportables, ce qui fait qu’elle n’est prescrite que dans des cas où les autres traitements n’ont pas suffi.
Quel âge pour endométriose ?
L’âge moyen d’apparition de cette maladie inflammatoire est 27 ans. Cependant, elle peut se déclencher plus tôt.
Comment guérir l’endométriose ?
La chirurgie et la radiothérapie sont les approches les plus efficaces pour traiter les cancers de l’endomètre. Le choix du traitement dépend des résultats des examens cliniques et des analyses des tissus prélevés lors du diagnostic.
Comment on soigne l’endométriose
Le traitement de l’endométriose. Pour diminuer la douleur et les lésions d’endométriose, différents médicaments peuvent être prescrits. Dans certains cas, une intervention chirurgicale est proposée pour retirer les lésions. Un soutien psychologique est parfois nécessaire.
Est-ce que l’endométriose peut se transformer en cancer
L’endométriose est une pathologie gynécologique qui se traduit par la croissance anormale de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Une étude récente a établi un lien génétique entre l’endométriose et la survenue de cancer épithélial de l’ovaire.
Est-ce que l’endométriose fait gonfler le ventre ?
Plus de 80 % des femmes atteintes d’endométriose souffrent de ballonnements – Les ballonnements ont pendant longtemps été considérés comme un symptôme atypique de l’endométriose et le sont aujourd’hui encore par un grand nombre de médecins non au fait du caractère systémique de la maladie,
- Cependant, cette affirmation dépassée peut être probablement attribuée à la méconnaissance de ce symptôme courant.
- En effet, les ballonnements sont, en réalité, largement reconnus comme un symptôme majeur chez beaucoup de celles qui sont atteintes d’endométriose,
- Ils font partie des symptômes les plus mentionnés : des douleurs pelviennes chroniques, une subfertilité, une dysménorrhée, une dyspareunie profonde, des symptômes cycliques de l’intestin ou de la vessie (par exemple, dyschésie, ballonnements, constipation, saignements rectaux, diarrhée et hématurie), des saignements menstruels anormaux, une fatigue chronique ou une lombalgie,
Plus de 90 % des femmes atteintes d’endométriose font état de problèmes gastro-intestinaux parmi les symptômes qu’elles ressentent, Et parmi celles qui ressentent des troubles gastro-intestinaux, 82.8 % d’entre elles déclarent que les ballonnements sont le symptôme le plus fréquent,
Une autre étude, qui a passé en revue les caractéristiques de l’endométriose intestinale (lésions d’endométriose situées sur le tube digestif – colon sigmoïde, rectum, etc.), a constaté que le ballonnement abdominal était prédominant. Une étude plus ancienne indique même que 96% des femmes atteintes d’endométriose ont déjà expérimenté les ballonnements abdominaux contre 64% des femmes qui ne sont pas atteintes de la maladie.
Un modèle construit pour prédire le risque d’endométriose chez les femmes infertiles a également démontré que les ballonnements étaient un indicateur de la maladie. Malheureusement, c’est un symptôme dont on parle très peu et qui est peu pris compte et en considération par le corps médical car ils ne constituent pas un symptôme gynécologique.
Quels aliments éviter quand on a l endométriose
Endométriose : quels aliments anti-inflammatoires choisir ? Vérifié le 07/09/2022 par PasseportSanté L’endométriose est une maladie chronique qui concerne plus d’une femme sur 10 en âge de procréer et peut impacter considérablement la qualité de vie. Une alimentation anti-inflammatoire pourrait améliorer différents symptômes de l’endométriose en diminuant l’inflammation (douleurs, fatigue, intestin irritable, douleurs lors de la défécation, etc.) ainsi que stabiliser les lésions.
l’inflammation ;le stress oxydatif ;les déséquilibres hormonaux (hormones et perturbateurs endocriniens).
Pour cela, il s’agit de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens qui pourraient interférer avec les œstrogènes et favoriser le développement de l’endométriose. Il est recommandé aussi de limiter les aliments et les boissons qui augmentent les œstrogènes.
Ce type d’alimentation spécial endométriose limite la consommation de graisses, de sucre, de sel et évite les produits industriels ultra-transformés. Néanmoins, il est important de respecter ses envies et de se faire plaisir afin de ne pas engendrer de frustrations. Enfin, il est possible de prendre des compléments alimentaires adaptés après avis de son médecin.
Dans le cadre de l’endométriose, certains aliments sont à limiter car ils sont pro-inflammatoires (c’est-à-dire générant des médiateurs intervenant dans la réaction inflammatoire).
des aliments à index glycémique : sucre surtout raffiné à remplacer par du miel, compote de fruits maison, etc. ;produits industriels riches en acides gras trans. Priorisez le « fait maison » ;alcool qui est pro-inflammatoire (en particulier la bière) ;Gluten (seigle, avoine, blé, orge, kamut, épeautre). Évitez surtout le pain industriel riche en sucres et additifs favorisant l’inflammation ;Les produits laitiers d’origine animale contenant des acides gras pro-inflammatoires (l’acide arachidonique et l’acide palmitique), des perturbateurs endocriniens (dioxine), des œstrogènes et des plastifiants (phtalates). Cependant, les études montrent des résultats contradictoires sur l’augmentation ou non du risque d’endométriose avec la consommation de produits laitiers d’origine animale ;Viande rouge et charcuterie riche en graisses animales pro-inflammatoires, acides gras saturés et acides gras trans). Priorisez la viande blanche (poulet, dinde, etc.) car présence de perturbateurs endocriniens (PCB, dioxine) dans les graisses animales ;Frites ;Oméga-6 : limitez la consommation d’huile de tournesol, de pépins de raisin, d’arachide qui sont pro-inflammatoires ;Épices fortes : poivre noir, piment, paprika (augmentation de la perméabilité intestinale pouvant être pro-inflammatoire) ;Boissons (dans canettes métalliques et conserves métalliques (bisphénols)).
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A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Certains aliments sont à privilégier, car ils sont des vertus anti-inflammatoires, c’est-à-dire permettant de combattre l’inflammation.
Il s’agit des :
Légumes (légumes verts et de couleur jaune) ;Fruits : notamment les fruits rouges dont les myrtilles et les agrumes pour leur richesse en caroténoïdes, en vitamine C et E, en polyphénols anti-inflammatoires, en fibres. Ces derniers contribuent à la baisse du taux sanguin d’œstrogène (hormone impliquée dans l’endométriose) et améliore l’équilibre du microbiote intestinal. Il est conseillé de les choisir bio et de saison ou au moins local pour éviter les pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens potentiellement impliqués dans l’endométriose.Légumineuses (pois, lentilles, haricots, fèves, etc.) ;Viande blanche si possible bio ;Poissons et fruits de mer : poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, etc.) ;Oeufs de poule nourris aux graines de lin, huile de colza, cameline pour leur richesse en oméga-3 à longues chaînes, l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ;Céréales sans gluten : riz, millet, etc. ;Épices : curcuma, gingembre, romarin, cannelle ;Boissons : thé vert bio déthéiné riche en polyphénol anti-oxydant.
Les études sur le lien entre l’alimentation et l’endométriose sont issues d’études observationnelles qui ne peuvent démontrer un lien de causalité. La méthodologie de ces études ne permet pas de conclure à un lien de cause à effet. Cependant, elles fournissent des données en faveur d’un rôle de l’alimentation anti-inflammatoire dans l’endométriose.
Dans tous les cas, il est vivement recommandé d’échanger avec votre médecin avant de modifier votre alimentation. L’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire ne présente pas de contre-indications. Tout le monde peut l’intégrer dans son quotidien puisque c’est l’adoption d’une alimentation saine et non restrictive.
Elle peut être bénéfique dans de nombreuses pathologies inflammatoires. Cependant, dans le cas de l’endométriose, il existe des spécificités dues au fait qu’il s’agit d’une maladie hormono-dépendante. L’endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d’une muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes avoisinants.
règles douloureuses (dysménorrhée) ;douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;défécation douloureuse ;difficulté pour uriner (dysurie) ;douleurs abdominales (ombilicales, etc.) ;douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie) ;etc.
97 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? : Endométriose : quels aliments anti-inflammatoires choisir ?
Quel organe est touché par l’endométriose ?
Des localisations variées – Les organes le plus souvent touchés en cas d’endométriose profonde sont :
- les ovaires
- les ligaments utérosacrés
- le rectum
- la vessie
- le vagin
Plusieurs organes peuvent être touchés chez une même patiente. Dans de rares cas, des lésions d’endométriose peuvent même apparaître au niveau d’organes localisés à distance de l’utérus, par exemple dans les poumons ou le cerveau. Concernant cette dernière localisation, seuls deux cas ont été rapportés à ce jour.
Est-ce que l’endométriose empêche de tomber enceinte ?
Puis-je tomber enceinte même si je suis atteinte d’endométriose? – Il peut être plus difficile de tomber enceinte si vous souffrez d’endométriose. Les tissus cicatriciels peuvent obstruer les trompes de Fallope et empêcher les ovules et le sperme de se rencontrer.
Comment éviter l’endométriose
Comment prévenir l’apparition de cette maladie ? – La pratique d’une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l’endométriose, Tout comme l’alimentation, par la consommation d’ acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l’apparition de la maladie.
Comment avoir un bébé avec de l’endométriose ?
Quels traitements de fertilité peuvent être proposés aux femmes atteintes d’endométriose ? – En fonction du degré de maladie, les techniques de reproduction assistée peuvent être une solution pour réussir à tomber enceinte. L’un des traitements de procréation assistée les plus efficaces pour les patientes atteintes d’endométriose est la Fécondation In Vitro (FIV), qu’elle soit conventionnelle ou par ICSI.
Qu’est-ce qui aggrave l’endométriose ?
Les symptômes et l’évolution de l’endométriose – VIDAL Chez environ un tiers des femmes atteintes, l’ endométriose passe inaperçue. Lorsqu’elle se manifeste, l’ endométriose se traduit par des douleurs du bas-ventre, le plus souvent au moment des règles, et par de l’infertilité pour 25 à 50 % des patientes.
- Les symptômes de l’ endométriose dépendent de la localisation du tissu endométrial dans l’abdomen, ce qui en fait une maladie dont les signes varient selon les patientes.
- Elle peut se manifester dès l’adolescence, sous la forme de règles douloureuses, un symptôme fréquent chez les adolescentes.
- Lorsqu’une femme souffre d’ endométriose, il est fréquent qu’elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l’émission de l’urine ou des selles).
Elles sont souvent plus intenses et plus invalidantes que celles habituellement liées aux règles, Elles ne sont pas soulagées par un traitement antalgique de type paracétamol. Ces douleurs peuvent également toucher le bas du dos, voire une jambe (à la manière des douleurs sciatiques ).
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d’uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l’ endométriose : un seul fragment de tissu endométrial mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments. Fréquemment, elles sont asymétriques (un côté du ventre est plus douloureux que l’autre).
Lorsqu’elles sont chroniques, en l’absence d’un traitement efficace, ces douleurs très invalidantes peuvent être à l’origine de symptômes dépressifs,
Où se situe les douleurs de l’endométriose
Les adhérences vont générer de fortes douleurs pelviennes – Outre la douleur générée par l’inflammation due aux micros hémorragies lors du cycle, la perte de mobilité des organes est source de douleur. En effet, la particularité de l’endométriose est de créer des adhérences qui vont entrainer une rétractation des tissus.
Est-ce que l’endométriose est à vie
L’endométriose est une maladie complexe – On a même coutume de dire qu’ il n’y a pas une mais “des” endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une personne à l’autre Il n’existe pas de certitudes concernant l’endométriose si ce n’est qu’elle revêt différentes formes à différents endroits selon différentes proportions d’une personne à l’autre.
- Les médecins se veulent rassurants : dans 1/3 des cas, l’endométriose ne se développe pas, stagne, voire régresse grâce au traitement (médical ou chirurgical) ou de façon spontanée, notamment pour les formes superficielles.
- Cependant, on sait aussi que certaines endométrioses vont évoluer vers des formes sévères dont la prise en charge est complexe et relève de la multidisciplinarité.
C’est là tout l’intérêt d’un diagnostic le plus précoce possible, pour éviter une potentielle aggravation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie. Les formes d’endométriose Aujourd’hui on ne classifie plus les endométrioses en « stades » I – II – III – IV.
- On parle désormais de 3 formes d’endométriose.
- Voici les définitions issues des Recommandations pour la pratique clinique de l’endométriose (RPC endométriose) publiées par la Haute autorité de santé et le Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF) en 2017 : – l’endométriose superficielle (ou péritonéale) qui désigne la présence d’implants d’endomètre ectopiques localisés à la surface du péritoine, – l’endométriose ovarienne : l’endométriome ovarien est un kyste de l’ovaire caractérisé par son contenu liquidien couleur chocolat, – l’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale) correspond aux lésions qui s’infiltrent en profondeur à plus de 5 mm sous la surface du péritoine.
L’endométriose profonde peut toucher typiquement les ligaments utérosacrés (50 % des cas), le cul-de-sac vaginal postérieur (15 %), l’intestin (20-25 %), représenté majoritairement par la face antérieure du rectum et la jonction recto-sigmoïdienne, la vessie (10 %), les uretères (3 %) et audelà de la cavité pelvienne, le sigmoïde, le côlon droit, l’appendice et l’iléon terminal pour les localisations les plus fréquentes.
Il existe également des formes d’endométriose extra pelvienne ( endométriose diaphragmatique et thoracique notamment). Rappelons qu’il n’y a pas de corrélation entre l’intensité de la douleur ou le type d’endométriose et qu’une endométriose superficielle peut être très douloureuse en raison de la présence de nombreux nerfs.
L’endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c’est à dire qu’elle n’impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
Quand s’arrête l’endométriose ?
Quels sont les principaux traitements de l’endométriose ? – L’endométriose devient une maladie quand ses symptômes impactent la qualité de vie et altère la fertilité. C’est donc sur les symptômes qu’il faut agir. Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose, même si l’hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l’évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas,
- Il existe des cas d’endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
- En effet, il arrive que dans 1/3 des cas, des lésions superficielles vont régresser grâce à quelques mois de traitement, ou même spontanément sans traitement.
- Ainsi, certaines personnes atteintes d’endométriose superficielle pourront trouver un équilibre grâce aux médecines complémentaires, sans traitement, avec une hygiène de vie adaptée,
La Haute autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) recommandent parmi les thérapies, complémentaires aux traitements médicamenteux, l’ostépathie, la kinésithérapie, la relaxation (auto hypnose, sophrologie), l’activité physique adaptée comme le yoga.
- La HAS et le CNGOF indiquent qu’il n’y a aucune preuve dans la littérature scientifique, que l’alimentation a un impact sur l’endométriose.
- Il appartient à chaque personne atteinte qui le souhaite, de tester et de voir ce qui lui convient.
- Dès lors que les symptômes deviennent importants et gênent la qualité de vie, un avis médical pourrait être pris afin de vérifier une potentielle évolution des lésions.
Pour en savoir plus lire la page soulager les douleurs, Dans 2/3 des cas, l’endométriose évolue et parfois dans des formes sévères, invalidantes pour le quotidien. Un suivi médical auprès d’experts (nos bénévoles régionales peuvent vous orienter) est souvent nécessaire pour une prise en charge multimodale et adaptée à chaque personne, en fonction de ses souhaits (désir de grossesse ou non) et du retentissement de la maladie sur sa qualité de vie,
Comment savoir si on a l’endométriose prise de sang
Comment fait-on le diagnostic d’endométriose ? Le diagnostic de l’endométriose est habituellement complexe. Un point essentiel du diagnostic repose sur la mise en évidence de la survenue des symptômes ou de leur majoration en période menstruelle. Mais cette situation est loin d’être obligatoire et la douleur menstruelle chez la femme est souvent banalisée.Ceci explique qu’il existe malheureusement souvent un délai important entre le début des troubles et le diagnostic (parfois plus de 10 ans) et l’on rencontre fréquemment des patientes qui ont déjà consulté plusieurs spécialistes (urologue, gastro-entérologue, neurologue,) sans que le diagnostic n’est été évoqué.
- D’où l’intérêt de penser systématiquement à l’endométriose devant toute femme se plaignant de douleurs pelviennes et la nécessité de réaliser un interrogatoire très précis et attentif.
- Il faudrait toujours garder à l’esprit cette phrase de Jacques VARANGOT au sujet de l’endométriose : “En y pensant toujours, on la trouvait souvent”.Parfois, c’est seulement par la pratique d’une cœlioscopie pour bilan d’infertilité, qu’est diagnostiquée l’endométriose, en l’absence de tous les symptômes douloureux.
L’examen clinique est essentiel et peut permettre le diagnostic dans certaines localisations de la maladie (kyste endometriosique, nodule de la cloison recto vaginale). • L’examen au spéculum des voies génitales peut permettre de visualiser des kystes bleutés ou rougeâtres sur le col ou en arrière de celui-ci (dans le cul-de-sac vaginal postérieur).
- Dans ces deux situations, il est tout à fait possible de pratiquer des biopsies sous contrôle de la vue.
- Le toucher vaginal peut retrouver un utérus en position rétroversée (en arrière, vers le rectum) et typiquement fixé, c’est-à-dire impossible à mobiliser.
- La palpation de la face postérieure de l’utérus est habituellement sensible ; elle peut révéler un ou plusieurs nodules douloureux, au niveau des ligaments utéro-sacrés.
L’examen peut enfin percevoir un ovaire augmenté de volume et douloureux, éventuellement fixé (lorsque les ovaires sont fixés contre l’utérus ou entre eux, on appelle cela les kissing ovaries ). Le toucher vaginal, pour être contributif, doit être suffisamment profond afin de bien explorer le cul-de-sac vaginal postérieur.
- LES EXAMENS DE PREMIÈRE INTENTION
Ces examens sont une aide certaine au diagnostic, mais il faut savoir qu’ils peuvent être faussement négatifs. • L’échographie pelvienne : réalisée par voie endovaginale, elle est très performante pour le diagnostic des kystes endométriosiques ovariens ou endométriomes, Pratiquée par un échographiste référent, elle peut montrer des lésions d’ endométriose profonde, surtout au niveau postérieur. La combinaison de la palpation abdominale couplée à l’échographie endovaginale permet d’augmenter la sensibilité diagnostique de l’échographie.
Ainsi si la mobilisation de l’utérus s’accompagne d’une mobilisation des organes de voisinage (vessie et intestin notamment), alors il faut suspecter des adhérences. Enfin l’échographie est très utile pour diagnostiquer l’ adénomyose (cf chapitre). • L’IRM est l’examen de référence pour l’établissement d’une véritable cartographie de l’ensemble des lésions endométriosiques.
Elle doit être pratiquée par un radiologue entraîné au diagnostic de cette maladie. Une IRM pelvienne négative permet d’exclure des lésions d’endométriose pelvienne profonde avec une performance proche de la chirurgie ; elle ne montre cependant pas les lésions de petite taille (en-dessous de 5 à 10 mm), les lésions d’endométriose superficielle et les adhérences.Au total, une échographie et une IRM normales ne permettent pas d’éliminer le diagnostic d’endométriose, et bon nombre de retard de diagnostic y sont liés.
- LE DOSAGE DE LA PROTÉINE CA 125
Un bilan sanguin peut être prescrit afin de doser le taux de la protéine CA 125, qui peut être élevé dans le cadre d’une endométriose, surtout dans les formes inflammatoires. Toutefois, il faut savoir qu’il peut être normal chez des patientes endométriosiques avérées.
- LA CŒLIOSCOPIE OU LAPAROSCOPIE
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet de visualiser l’intérieur de la cavité abdominale à l’aide d’une caméra et d’opérer sans ouvrir le ventre.C’est l’examen de référence dans le diagnostic mais aussi dans la prise en charge de l’endométriose.
La question clé est de savoir si une cœlioscopie est ou non justifiée.Elle permet de confirmer le diagnostic par la biopsie des lésions et d’évaluer l’étendue de la maladie. Elle peut avoir un rôle diagnostic, s’il existe une forte suspicion à l’interrogatoire et que les examens précédemment décrits n’ont pas permis de poser le diagnostic, en particulier en cas de douleurs résistantes au traitement médicamenteux et/ou d’infertilité associée.Lors de la cœlioscopie, la visualisation du pelvis recherche de façon méthodique l’endométriose péritonéale, sous forme de : • lésions rouges localisées à la surface du péritoine, entourées d’une hypervascularisation • lésions noires sous-péritonéales, entourées de fibrose • lésions blanches rétropéritonéales, avec un aspect cicatriciel stellaire du péritoine.
Les lésions péri-tubo-ovariennes peuvent se limiter à des adhérences autour des trompes ou un aspect de “pelvis bloquée. Les lésions ovariennes peuvent être superficielles ou plus profondes, formant des endométriomes dont la ponction ramène un liquide de couleur chocolat.La cœlioscopie doit être réalisée par un opérateur entraîné afin de ne pas négliger les formes les plus disséminées telles que les formes sous-péritonéales (atteinte de la cloison recto-vaginale ou de la vessie) et les rares localisations abdominales (appareil digestif, appendice, diaphragme.Si un traitement chirurgical est prévu, il est souhaitable de réaliser dans le même temps opératoire la phase diagnostique et la phase thérapeutique de l’endométriose.
Cependant, en cas de découverte au cours de la cœlioscopie d’une lésion dont le traitement présente des risques chirurgicaux, il peut être préférable de renoncer à son traitement, afin de compléter le bilan et d’envisager la prise en charge dans des conditions optimales.Il est déconseillé de réaliser une cœlioscopie diagnostique après un traitement par analogues de la GnRH, en raison du risque de méconnaître bon nombre de lésions qui auront “disparu” après le traitement.
En cas de réintervention après traitement, le chirurgien se basera sur le repérage préalable des lésions qu’il aura soigneusement réalisé (éventuellement grâce à des photos).La cœlioscopie a également un rôle stratégique. Elle diagnostique l’endométriose, mais permet dans le même temps, par une épreuve au “bleu de méthylène”, de vérifier la perméabilité tubaire.
nodule de la cloison recto-vaginale | |
kyste ovarien ou endométriome | |
adhérences | pelvis bloqué par les adhérences |
Comment fait-on le diagnostic d’endométriose ?
Quel est l’endométriose la plus grave ?
Qu’est-ce que l’endométriose profonde ? (définition) – L’endométriose pelvienne profonde, également appelée l’endométriose sous-péritonéale profonde, se traduit par des lésions de plus de 5 mm de profondeur, qui pénètrent la paroi péritonéale (membrane qui tapisse la paroi abdominale) ou la paroi des organes pelviens.
Est-ce que l’endométriose fait gonfler le ventre ?
Plus de 80 % des femmes atteintes d’endométriose souffrent de ballonnements – Les ballonnements ont pendant longtemps été considérés comme un symptôme atypique de l’endométriose et le sont aujourd’hui encore par un grand nombre de médecins non au fait du caractère systémique de la maladie,
- Cependant, cette affirmation dépassée peut être probablement attribuée à la méconnaissance de ce symptôme courant.
- En effet, les ballonnements sont, en réalité, largement reconnus comme un symptôme majeur chez beaucoup de celles qui sont atteintes d’endométriose,
- Ils font partie des symptômes les plus mentionnés : des douleurs pelviennes chroniques, une subfertilité, une dysménorrhée, une dyspareunie profonde, des symptômes cycliques de l’intestin ou de la vessie (par exemple, dyschésie, ballonnements, constipation, saignements rectaux, diarrhée et hématurie), des saignements menstruels anormaux, une fatigue chronique ou une lombalgie,
Plus de 90 % des femmes atteintes d’endométriose font état de problèmes gastro-intestinaux parmi les symptômes qu’elles ressentent, Et parmi celles qui ressentent des troubles gastro-intestinaux, 82.8 % d’entre elles déclarent que les ballonnements sont le symptôme le plus fréquent,
Une autre étude, qui a passé en revue les caractéristiques de l’endométriose intestinale (lésions d’endométriose situées sur le tube digestif – colon sigmoïde, rectum, etc.), a constaté que le ballonnement abdominal était prédominant. Une étude plus ancienne indique même que 96% des femmes atteintes d’endométriose ont déjà expérimenté les ballonnements abdominaux contre 64% des femmes qui ne sont pas atteintes de la maladie.
Un modèle construit pour prédire le risque d’endométriose chez les femmes infertiles a également démontré que les ballonnements étaient un indicateur de la maladie. Malheureusement, c’est un symptôme dont on parle très peu et qui est peu pris compte et en considération par le corps médical car ils ne constituent pas un symptôme gynécologique.
Comment savoir si on a l’endométriose prise de sang
Comment fait-on le diagnostic d’endométriose ? Le diagnostic de l’endométriose est habituellement complexe. Un point essentiel du diagnostic repose sur la mise en évidence de la survenue des symptômes ou de leur majoration en période menstruelle. Mais cette situation est loin d’être obligatoire et la douleur menstruelle chez la femme est souvent banalisée.Ceci explique qu’il existe malheureusement souvent un délai important entre le début des troubles et le diagnostic (parfois plus de 10 ans) et l’on rencontre fréquemment des patientes qui ont déjà consulté plusieurs spécialistes (urologue, gastro-entérologue, neurologue,) sans que le diagnostic n’est été évoqué.
D’où l’intérêt de penser systématiquement à l’endométriose devant toute femme se plaignant de douleurs pelviennes et la nécessité de réaliser un interrogatoire très précis et attentif. Il faudrait toujours garder à l’esprit cette phrase de Jacques VARANGOT au sujet de l’endométriose : “En y pensant toujours, on la trouvait souvent”.Parfois, c’est seulement par la pratique d’une cœlioscopie pour bilan d’infertilité, qu’est diagnostiquée l’endométriose, en l’absence de tous les symptômes douloureux.
L’examen clinique est essentiel et peut permettre le diagnostic dans certaines localisations de la maladie (kyste endometriosique, nodule de la cloison recto vaginale). • L’examen au spéculum des voies génitales peut permettre de visualiser des kystes bleutés ou rougeâtres sur le col ou en arrière de celui-ci (dans le cul-de-sac vaginal postérieur).
Dans ces deux situations, il est tout à fait possible de pratiquer des biopsies sous contrôle de la vue. • Le toucher vaginal peut retrouver un utérus en position rétroversée (en arrière, vers le rectum) et typiquement fixé, c’est-à-dire impossible à mobiliser. La palpation de la face postérieure de l’utérus est habituellement sensible ; elle peut révéler un ou plusieurs nodules douloureux, au niveau des ligaments utéro-sacrés.
L’examen peut enfin percevoir un ovaire augmenté de volume et douloureux, éventuellement fixé (lorsque les ovaires sont fixés contre l’utérus ou entre eux, on appelle cela les kissing ovaries ). Le toucher vaginal, pour être contributif, doit être suffisamment profond afin de bien explorer le cul-de-sac vaginal postérieur.
- LES EXAMENS DE PREMIÈRE INTENTION
Ces examens sont une aide certaine au diagnostic, mais il faut savoir qu’ils peuvent être faussement négatifs. • L’échographie pelvienne : réalisée par voie endovaginale, elle est très performante pour le diagnostic des kystes endométriosiques ovariens ou endométriomes, Pratiquée par un échographiste référent, elle peut montrer des lésions d’ endométriose profonde, surtout au niveau postérieur. La combinaison de la palpation abdominale couplée à l’échographie endovaginale permet d’augmenter la sensibilité diagnostique de l’échographie.
Ainsi si la mobilisation de l’utérus s’accompagne d’une mobilisation des organes de voisinage (vessie et intestin notamment), alors il faut suspecter des adhérences. Enfin l’échographie est très utile pour diagnostiquer l’ adénomyose (cf chapitre). • L’IRM est l’examen de référence pour l’établissement d’une véritable cartographie de l’ensemble des lésions endométriosiques.
Elle doit être pratiquée par un radiologue entraîné au diagnostic de cette maladie. Une IRM pelvienne négative permet d’exclure des lésions d’endométriose pelvienne profonde avec une performance proche de la chirurgie ; elle ne montre cependant pas les lésions de petite taille (en-dessous de 5 à 10 mm), les lésions d’endométriose superficielle et les adhérences.Au total, une échographie et une IRM normales ne permettent pas d’éliminer le diagnostic d’endométriose, et bon nombre de retard de diagnostic y sont liés.
- LE DOSAGE DE LA PROTÉINE CA 125
Un bilan sanguin peut être prescrit afin de doser le taux de la protéine CA 125, qui peut être élevé dans le cadre d’une endométriose, surtout dans les formes inflammatoires. Toutefois, il faut savoir qu’il peut être normal chez des patientes endométriosiques avérées.
- LA CŒLIOSCOPIE OU LAPAROSCOPIE
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet de visualiser l’intérieur de la cavité abdominale à l’aide d’une caméra et d’opérer sans ouvrir le ventre.C’est l’examen de référence dans le diagnostic mais aussi dans la prise en charge de l’endométriose.
La question clé est de savoir si une cœlioscopie est ou non justifiée.Elle permet de confirmer le diagnostic par la biopsie des lésions et d’évaluer l’étendue de la maladie. Elle peut avoir un rôle diagnostic, s’il existe une forte suspicion à l’interrogatoire et que les examens précédemment décrits n’ont pas permis de poser le diagnostic, en particulier en cas de douleurs résistantes au traitement médicamenteux et/ou d’infertilité associée.Lors de la cœlioscopie, la visualisation du pelvis recherche de façon méthodique l’endométriose péritonéale, sous forme de : • lésions rouges localisées à la surface du péritoine, entourées d’une hypervascularisation • lésions noires sous-péritonéales, entourées de fibrose • lésions blanches rétropéritonéales, avec un aspect cicatriciel stellaire du péritoine.
Les lésions péri-tubo-ovariennes peuvent se limiter à des adhérences autour des trompes ou un aspect de “pelvis bloquée. Les lésions ovariennes peuvent être superficielles ou plus profondes, formant des endométriomes dont la ponction ramène un liquide de couleur chocolat.La cœlioscopie doit être réalisée par un opérateur entraîné afin de ne pas négliger les formes les plus disséminées telles que les formes sous-péritonéales (atteinte de la cloison recto-vaginale ou de la vessie) et les rares localisations abdominales (appareil digestif, appendice, diaphragme.Si un traitement chirurgical est prévu, il est souhaitable de réaliser dans le même temps opératoire la phase diagnostique et la phase thérapeutique de l’endométriose.
Cependant, en cas de découverte au cours de la cœlioscopie d’une lésion dont le traitement présente des risques chirurgicaux, il peut être préférable de renoncer à son traitement, afin de compléter le bilan et d’envisager la prise en charge dans des conditions optimales.Il est déconseillé de réaliser une cœlioscopie diagnostique après un traitement par analogues de la GnRH, en raison du risque de méconnaître bon nombre de lésions qui auront “disparu” après le traitement.
En cas de réintervention après traitement, le chirurgien se basera sur le repérage préalable des lésions qu’il aura soigneusement réalisé (éventuellement grâce à des photos).La cœlioscopie a également un rôle stratégique. Elle diagnostique l’endométriose, mais permet dans le même temps, par une épreuve au “bleu de méthylène”, de vérifier la perméabilité tubaire.
nodule de la cloison recto-vaginale | |
kyste ovarien ou endométriome | |
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Comment fait-on le diagnostic d’endométriose ?
Quels aliments éviter quand on a l endométriose
Endométriose : quels aliments anti-inflammatoires choisir ? Vérifié le 07/09/2022 par PasseportSanté L’endométriose est une maladie chronique qui concerne plus d’une femme sur 10 en âge de procréer et peut impacter considérablement la qualité de vie. Une alimentation anti-inflammatoire pourrait améliorer différents symptômes de l’endométriose en diminuant l’inflammation (douleurs, fatigue, intestin irritable, douleurs lors de la défécation, etc.) ainsi que stabiliser les lésions.
l’inflammation ;le stress oxydatif ;les déséquilibres hormonaux (hormones et perturbateurs endocriniens).
Pour cela, il s’agit de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens qui pourraient interférer avec les œstrogènes et favoriser le développement de l’endométriose. Il est recommandé aussi de limiter les aliments et les boissons qui augmentent les œstrogènes.
- Ce type d’alimentation spécial endométriose limite la consommation de graisses, de sucre, de sel et évite les produits industriels ultra-transformés.
- Néanmoins, il est important de respecter ses envies et de se faire plaisir afin de ne pas engendrer de frustrations.
- Enfin, il est possible de prendre des compléments alimentaires adaptés après avis de son médecin.
Dans le cadre de l’endométriose, certains aliments sont à limiter car ils sont pro-inflammatoires (c’est-à-dire générant des médiateurs intervenant dans la réaction inflammatoire).
des aliments à index glycémique : sucre surtout raffiné à remplacer par du miel, compote de fruits maison, etc. ;produits industriels riches en acides gras trans. Priorisez le « fait maison » ;alcool qui est pro-inflammatoire (en particulier la bière) ;Gluten (seigle, avoine, blé, orge, kamut, épeautre). Évitez surtout le pain industriel riche en sucres et additifs favorisant l’inflammation ;Les produits laitiers d’origine animale contenant des acides gras pro-inflammatoires (l’acide arachidonique et l’acide palmitique), des perturbateurs endocriniens (dioxine), des œstrogènes et des plastifiants (phtalates). Cependant, les études montrent des résultats contradictoires sur l’augmentation ou non du risque d’endométriose avec la consommation de produits laitiers d’origine animale ;Viande rouge et charcuterie riche en graisses animales pro-inflammatoires, acides gras saturés et acides gras trans). Priorisez la viande blanche (poulet, dinde, etc.) car présence de perturbateurs endocriniens (PCB, dioxine) dans les graisses animales ;Frites ;Oméga-6 : limitez la consommation d’huile de tournesol, de pépins de raisin, d’arachide qui sont pro-inflammatoires ;Épices fortes : poivre noir, piment, paprika (augmentation de la perméabilité intestinale pouvant être pro-inflammatoire) ;Boissons (dans canettes métalliques et conserves métalliques (bisphénols)).
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- Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Certains aliments sont à privilégier, car ils sont des vertus anti-inflammatoires, c’est-à-dire permettant de combattre l’inflammation.
Il s’agit des :
Légumes (légumes verts et de couleur jaune) ;Fruits : notamment les fruits rouges dont les myrtilles et les agrumes pour leur richesse en caroténoïdes, en vitamine C et E, en polyphénols anti-inflammatoires, en fibres. Ces derniers contribuent à la baisse du taux sanguin d’œstrogène (hormone impliquée dans l’endométriose) et améliore l’équilibre du microbiote intestinal. Il est conseillé de les choisir bio et de saison ou au moins local pour éviter les pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens potentiellement impliqués dans l’endométriose.Légumineuses (pois, lentilles, haricots, fèves, etc.) ;Viande blanche si possible bio ;Poissons et fruits de mer : poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, etc.) ;Oeufs de poule nourris aux graines de lin, huile de colza, cameline pour leur richesse en oméga-3 à longues chaînes, l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ;Céréales sans gluten : riz, millet, etc. ;Épices : curcuma, gingembre, romarin, cannelle ;Boissons : thé vert bio déthéiné riche en polyphénol anti-oxydant.
Les études sur le lien entre l’alimentation et l’endométriose sont issues d’études observationnelles qui ne peuvent démontrer un lien de causalité. La méthodologie de ces études ne permet pas de conclure à un lien de cause à effet. Cependant, elles fournissent des données en faveur d’un rôle de l’alimentation anti-inflammatoire dans l’endométriose.
- Dans tous les cas, il est vivement recommandé d’échanger avec votre médecin avant de modifier votre alimentation.
- L’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire ne présente pas de contre-indications.
- Tout le monde peut l’intégrer dans son quotidien puisque c’est l’adoption d’une alimentation saine et non restrictive.
Elle peut être bénéfique dans de nombreuses pathologies inflammatoires. Cependant, dans le cas de l’endométriose, il existe des spécificités dues au fait qu’il s’agit d’une maladie hormono-dépendante. L’endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d’une muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes avoisinants.
règles douloureuses (dysménorrhée) ;douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;défécation douloureuse ;difficulté pour uriner (dysurie) ;douleurs abdominales (ombilicales, etc.) ;douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie) ;etc.
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Qui consulter pour savoir si on a de l’endométriose
Quelle prise en charge une fois le diagnostic posé ? – Un spécialiste a enfin posé le diagnostic, voilà une première étape de franchie. Reste maintenant à adapter votre prise en charge pour vivre le mieux possible avec votre endométriose car il n’existe pas, à ce jour, de traitement curatif de cette maladie.
- Pour certaines femmes, la pathologie reste légère et une pilule à prendre en continu ou des anti-inflammatoires suffiront.
- Pour d’autres, souffrant d’une forme plus sévère et parfois handicapante, il faudra peut-être passer par la chirurgie.
- Mais il existe peu de centres spécialisés dans l’endométriose en France et les délais d’attente sont longs.
“Si longs qu’avec une endométriose légère mais douloureuse malgré tout, on se fait refouler pour une prise en charge car on n’est pas prioritaire”, soupire Floriane Rebourg. Aussi atteinte par cette pathologie, cette dernière a créé, avec le soutien de son conjoint Sylvain Campana, un site web à la fois informatif et commerçant : “Le lab de l’endo”.
Il commercialise des accessoires susceptibles de soulager les symptômes, comme les ceintures bouillottes pour les règles douloureuses, mais aussi des tisanes ou compléments alimentaires pour la fatigue chronique causée par l’endométriose. Cette plateforme est également dotée d’une équipe médicale et d’un annuaire de professionnels et d’établissements médicaux aptes à prendre en charge les douleurs causées par l’endométriose.
En plus des gynécologues, le site peut vous conseiller des kinésithérapeutes, ostéopathes, naturopathes, sophrologues, ou même des experts en nutrition pour vous aider à identifier les aliments qui vous conviendront le mieux si vous souffrez d’une endométriose liée à des troubles digestifs.