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Quel examen pour savoir si on a l endométriose
Il n’existe aujourd’hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d’orienter la prescription d’une échographie ou d’une IRM.
Seuls ces examens couplés à une biopsie (lorsque celle-ci est possible) sont capables de donner des réponses fiables aux patientes. – Cette situation, associée à une connaissance insuffisante de l’endométriose par les professionnels de santé, engendre des retards de diagnostic importants, et explique qu’à l’heure actuelle, il s’écoule en moyenne un délai de 6 à 10 ans avant que le diagnostic ne soit définitivement posé.
Disposer d’un test rapide, fiable et non-invasif pouvant être proposé aux femmes qui présentent des symptômes constituerait donc une avancée majeure.
Comment stopper l’endométriose
L’hormonothérapie – Les foyers d’endométriose sont stimulés par les hormones sexuelles féminines au cours du cycle. Dans le but de les rendre inactifs, des traitements médicamenteux (progestatifs ou pilule contraceptive) visent à réguler ou empêcher l’effet de ces hormones.
Si un blocage complet de la fonction ovarienne est nécessaire, la synthèse d’œstrogènes est inhibée par des médicaments dits «analogues de la LH-RH». Ce traitement assèche les foyers d’endométriose. On peut ainsi soulager les douleurs et éviter la formation de nouveaux foyers. L’emploi de ces traitements engendre temporairement un état comparable à la ménopause, avec les troubles associés.
Cependant, l’intensité des bouffées de chaleur, de la diminution de la masse osseuse, des fluctuations de l’humeur, est très variable. Si un traitement prolongé est nécessaire, on peut soulager les symptômes en prescrivant un traitement hormonal spécial, avec de faibles doses d’œstrogènes.
ce traitement ne fait pas disparaître la maladie il est contraceptif il peut avoir des effets secondaires.
Quand s’inquiéter de l’endométriose ?
Les règles douloureuses associées à d’autres symptômes – Cette douleur de règles (dysménorrhée) associée à d’ autres symptômes (troubles digestifs et/ou urinaires, douleurs pendant les rapports sexuels) peut être évocatrice d’ endometriose, Dans tous les cas, quand la douleur devient invalidante, il faut en parler à un médecin (votre gynécologue ou médecin traitant dans un premier temps).
Quel est le Mois de l’endométriose
Le mois de mars est le Mois de sensibilisation à l’endométriose, une affection douloureuse dans laquelle des tissus de l’endomètre se forment en dehors de l’utérus. On estime que jusqu’à 10 % des femmes souffrent d’endométriose ( Ozkan 2008 ). L’endométriose peut être une cause d’infertilité, et sa prévalence varie entre 25 % et 40 % chez les femmes infertiles ( Ozkan 2008 ).
- L’endométriose s’accompagne fréquemment de symptômes douloureux ( Barlow 1993 ) : dysménorrhée (règles douloureuses), dyspareunie (rapports sexuels douloureux), douleurs pelviennes ou abdominales.
- Le groupe de travail Cochrane sur la gynécologie et la fertilité a publié une vingtaine de revues d’interventions et de protocoles étudiant l’efficacité et l’innocuité des traitements de l’endométriose,
Nous avons également publié cinq revues évaluant l’efficacité de différents tests pour le diagnostic de l’endométriose. Nous participons au #EndometriosisAwarenessMonth en publiant une collection de nos revues sur l’endométriose, axées sur les critères d’évaluation concernant la douleur et la fertilité.