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Quand utiliser fait pour servir et valoir ce que de droit
Locution-phrase – fait pour valoir ce que de droit \fɛ puʁ va.lwaʁ sə kə də dʁwa\
( Droit ) Locution généralement écrite à la fin d’un document avant la signature de son auteur, mentionnant que celui-ci l’a rédigé pour que toute personne concernée puisse faire valoir au nom du signataire les faits qui sont attestés ou la volonté de l’auteur dans ledit document.
Comment connaître la loi ?
Publication des lois, règlements et circulaires Vérifié le 21 avril 2021 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre) Les lois, ordonnances, décrets et arrêtés sont publiés au Journal officiel de la République française,
- Circulaires, instructions
Les lois, ordonnances et règlements (décrets, arrêtés) sont publiés au Journal officiel de la République française (JORF), Vous pouvez consulter ces textes en ligne sur le site, À savoir selon l’adage,, Cela signifie que vous ne pouvez pas justifier une action ou un comportement en disant que vous ignoriez que c’était interdit ou encadré par des règles.
- Service de l’État, collectivité territoriale : titleContent, établissement public.
- Organisme public ou privé chargé d’une mission de service public. Par exemple, caisse de Sécurité sociale, Pôle emploi, office HLM.
Toutefois, cette règle ne s’applique pas aux structures suivantes :
- Collectivité territoriale de moins de 3 500 habitants
- Personne morale : titleContent employant moins de 50 personnes
La publication est partielle si des mentions ne sont pas communicables compte tenu d’intérêts publics ou privés. Par exemple, sûreté de l’État ou respect de la vie privée. À savoir une administration peut également rendre publics d’autres documents administratifs qu’elle produit et reçoit. Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement
- La circulaire doit être publiée dans les 4 mois suivant sa signature.
- Elle doit être publiée dans un bulletin officiel, sur support papier ou internet.
- Le bulletin officiel est publié tous les 3 mois,
- Vous pouvez utiliser une circulaire pour faire reconnaître et respecter l’existence d’un acte ou d’une situation si elle est publiée sur le site et sur des,
Préfecture, Agence régionale de santé (ARS), Direction départementale de la protection de la population (DDPP).
- La circulaire doit être publiée dans les 4 mois suivant sa signature.
- La circulaire doit être publiée dans le recueil des actes administratifs de la préfecture, sur support papier ou internet.
- Le recueil des actes administratifs est publié au moins tous les 3 mois,
- Vous pouvez utiliser une circulaire pour faire reconnaître et respecter l’existence d’un acte ou d’une situation si elle est publiée sur le site ou sur des,
La circulaire doit être publiée dans les 4 mois de sa signature. Vous pouvez utiliser une circulaire pour faire reconnaître et respecter l’existence d’un acte ou d’une situation si elle est publiée sur le site ou sur des, La publication peut être faite sur un autre site à condition d’être mentionnée sur circulaires.legifrance.gouv.fr.
- par insertion dans un bulletin officiel (BO) s’il paraît au moins tous les 3 mois,
- ou par transcription dans les 3 mois sur un registre mis à disposition du public.
La publication peut être faite sur support papier ou internet. Par exemple le site internet d’une commune. Établissement public de coopération intercommunale (EPCI), Établissement public de santé, Centre communal d’action social, Office public de l’habitat. La circulaire doit être publiée dans les 4 mois suivant sa signature. La circulaire doit être publiée :
- par insertion dans un bulletin officiel (BO) s’il paraît au moins tous les 3 mois,
- ou par transcription dans les 3 mois sur un registre mis à disposition du public.
La publication peut être faite sur support papier ou internet. Par exemple le site internet d’une commune. À noter une circulaire signée avant janvier 2019 est considérée comme supprimée si elle n’a pas été publiée sur les supports prévus par la réglementation avant mai 2019.
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C’est quoi un engagement sur l’honneur
🡺 Définition Le nouvel article 1101 du Code civil définit le contrat comme « un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations. » Pour mémoire, l’ancien article 1101 le définissait comme la « convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose.
Le contrat est le produit d’un accord de volontés Le contrat a pour objet la création, la modification, la transmission ou l’extinction d’obligations
Schématiquement le contrat s’apparente à l’équation suivante : CONTRAT = Accord de volontés + Création et/ou opération sur rapport d’obligations I) Un accord de volontés Le contrat repose sur un accord de volontés en ce sens qu’il est le produit d’un échange des consentements entre les parties.
Le contrat appartient à la catégorie des actes juridiques
Le contrat répond à la définition posée à l’article 1100-1 du Code civil qui définit les actes juridiques comme des « manifestations de volonté destinées à produire des effets de droit ». Cependant, le contrat est le produit, non pas d’une manifestation de volonté unilatérale, mais d’un « accord de volontés ». Il est donc nécessaire que, a minima, deux volontés se rencontrent pour qu’il y ait contrat
Le contrat se distingue de l’acte juridique unilatéral et de l’engagement unilatéral de volonté
L’acte juridique unilatéral se distingue du contrat en deux points :
Il est le produit d’une manifestation unilatérale de volonté Il n’est jamais générateur d’obligations
Il ne produit que quatre sortes d’effets de droit :
Un effet déclaratif : la reconnaissance Un effet translatif : le testament Un effet abdicatif : la renonciation, la démission Un effet extinctif : la résiliation
L’engagement unilatéral de volonté
L’engagement unilatéral de volonté se distingue du contrat en ce qu’il est le produit d’une manifestation unilatérale de volonté Leur point commun réside dans le fait que tous deux sont créateurs d’obligations À la différence de l’acte juridique unilatéral, l’engagement unilatéral de volonté est générateur d’obligations À la différence du contrat unilatéral, la validité de l’engagement unilatéral de volonté n’est pas subordonnée à l’acceptation du créancier de l’obligation
NB : Qui du contrat unilatéral ? Contrairement à ce que l’on pourrait être tenté de penser, on qualifie d’unilatéral un contrat, non pas parce qu’il est le produit d’une manifestation unilatérale de volonté – cela ne pourrait, par définition, pas être un contrat – mais parce que, dans pareil contrat, une seule partie s’oblige.
Exemple : la donation Pour être valable, il n’en reste pas moins nécessaire qu’un accord de volonté soit intervenu entre les deux parties II) La création, la modification, la transmission et l’extinction d’obligations De toute évidence, l’ordonnance du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations a substantiellement modifié cette deuxième composante de la notion de contrat.
Tandis que dans la définition édictée par l’ancien article 1101 du Code civil l’objet du contrat se limitait à la création d’obligations, dorénavant le contrat est pourvu d’un objet bien plus large. Le contrat est, en effet, susceptible de posséder quatre objets différents :
La création d’obligations La modification d’obligations La transmission d’obligations L’extinction d’obligations
Quatre enseignements majeurs peuvent être tirés de cette nouvelle définition du contrat : 🡺 Premier enseignement: l e contrat appartient toujours à la catégorie des conventions La convention se définit comme un accord de volontés conclu en vue de produire des effets de droits Ainsi, le contrat, dans la mesure où il est précisément le produit d’un accord de volonté, constitue une espèce de conventions Cependant, toutes les conventions ne s’apparentent pas à des contrats Les conventions n’ont pas seulement pour objet la création d’un rapport d’obligations, elles ont un objet plus large :
Elles peuvent avoir pour objet la constitution de droits réels
Exemple : l’hypothèque, le gage
Elles peuvent avoir pour objet la création d’engagements non-obligatoires
Exemples : les actes de courtoisie ou de complaisance, les engagements sur l’honneur
Elles peuvent avoir pour objet la création d’engagements sur l’honneur
Il s’agit d’un engagement que les parties ont entendu soustraire à toute sanction juridique Exemples : la lettre d’intention ou la lettre de confort
🡺 Deuxième enseignement: la réduction de la catégorie des conventions au profit de la catégorie des contrats Avant l’ordonnance du 10 février 2016 portant réforme du droit des obligations, le contrat avait pour seul objet la création d’obligations La modification, la transmission et l’extinction d’obligations constituaient alors l’objet des conventions Désormais, non seulement le contrat a pour objet la création d’obligations, mais encore il a pour objet la modification, la transmission et l’extinction d’obligations Tels des vases communicants, la catégorie des contrats s’est élargie, tandis que la catégorie des conventions s’est amoindrie Le contrat constituant néanmoins une espèce de convention, l’objet des conventions demeure indirectement inchangé.
- Le contrat a pour objet :
La création d’obligations La modification d’obligations La transmission d’obligations L’extinction d’obligations
La convention a pour objet :
La constitution de droits réels La création d’engagements non obligatoires La création d’engagements sur l’honneur
🡺 Troisième enseignement: le contrat se distingue toujours des actes de courtoisie ou de complaisance L’acte de courtoisie ou de complaisance se distingue des contrats en ce qu’ils n’ont pas été formés en vue de créer un rapport d’obligation Cependant, dans certains cas, la jurisprudence verra dans l’acte de courtoisie ou de complaisance un quasi-contrat nommé, telle que la gestion d’affaires ( Cass.1re civ., 1er déc.1969 ) et parfois innomé ( Cass.1re civ., 27 janv.1993 ).
Pour rappel, les quasi-contrats sont définis à l’article 1300 C. civ (ancien art 1371 C. civ.) comme « des faits purement volontaires dont il résulte un engagement de celui qui en profite sans y avoir droit, et parfois un engagement de leur auteur envers autrui ». Il s’agit autrement dit, du fait spontané d’une personne, d’où il résulte un avantage pour un tiers et un appauvrissement de celui qui agit.
Au nom de l’équité, la loi décide alors de rétablir l’équilibre injustement rompu en obligeant le tiers à indemniser celui qui, par son intervention, s’est appauvri.
Différence avec le contrat
Tandis que le contrat est le produit d’un accord de volontés, le quasi-contrat naît d’un fait volontaire licite Ainsi la formation d’un quasi-contrat, ne suppose pas la rencontre des volontés entre les deux « parties », comme c’est le cas en matière de contrat. Les obligations qui naissent d’un quasi-contrat sont un effet de la loi et non un produit de la volonté
🡺 Quatrième enseignement: le contrat se distingue toujours des engagements sur l’honneur L’engagement sur l’honneur, que l’on rencontre principalement dans le monde des affaires, est un accord de volontés que les parties ont entendu soustraire aux règles de droit.
Ainsi, l’engagement sur l’honneur se distingue du contrat, en ce que les parties n’entendent pas lui donner la portée juridique d’un contrat. Dans l’esprit des parties en cas de non-satisfaction de leur engagement, leur défaillance ne saurait être assortie d’une sanction juridique. En certaines circonstances, la jurisprudence considère néanmoins que l’engagement sur l’honneur peut s’apparenter à un contrat, notamment s’il en arbore toutes les caractéristiques (V.
notamment en ce sens Cass. com., 23 janv.2007, n°05-13.189 ; Cass. com., 18 janv.2011, n°09-69.831 ). En résumé :
Qui signe la déclaration sur l’honneur ?
Qu’est-ce qu’une attestation sur l’honneur ? – Une attestation sur l’honneur est une déclaration écrite qui est signée par les personnes qui l’ont établie. C’est une pièce classique qui fait souvent partie des démarches administratives. De manière générale, elle se réclame quand il est difficile de prouver une circonstance ou un fait par un autre moyen, voire une autre preuve officielle.
Comment rédiger une attestation de bonne moralité ?
Exemple d’attestation de bonne moralité. – Je soussigné(e), de la société, certifie par la présente attestation que est une personne de bonne moralité. Monsieur/Madame a travaillé dans notre entreprise en tant que du au, Durant sa période d’emploi, nous avons pu constater que a toujours fait preuve de professionnalisme, de rigueur et de respect envers ses collègues et ses supérieurs.
Où placer à qui de droit
L’expression qui de droit ne s’emploie pas comme sujet, mais comme complément. Elle est alors introduite surtout par la préposition à, après un verbe comme s’adresser : Adressez-vous à qui de droit pour obtenir cette autorisation. Vous devrez vous adresser à qui de droit pour obtenir ce renseignement.
Qui signé l’attestation sur l’honneur ?
Des exemples de rédaction d’une attestation sur l’honneur – Une attestation sur l’honneur est donc un document écrit à la main, ou sur un ordinateur, signée par son auteur. S’il n’existe pas de forme réglementaire pour rédiger une attestation d’honneur, certaines informations doivent toutefois y apparaître. Ainsi, une attestation sur l’honneur doit au moins comporter :
- des informations sur l’état civil de la personne qui la rédige (nom, prénom, date de naissance, adresse et coordonnées de contact),
- la date de rédaction,
- l’indication en objet de la mention “Attestation sur l’honneur”, ainsi que la formule “Fait pour servir et valoir ce que de droit” en bas de l’attestation,
- la signature, même si cela n’est pas forcément nécessaire.
D’autre part, la forme du contenu d’une attestation sur l’honneur varie selon son objet, et à qui elle est destinée. Dans tous les cas, le contenu doit être rédigé de manière concise, précise et factuelle. Quelques exemples d’attestations sur l’honneur